LE MOULIN DE DISON – DE MOLEN VAN DISON
Deze graanmolen werd in 1840 gebouwd door Charles-Guillaume Davignon op de beek Dison, na de verwoesting van molens tijdens de Franse revolutie.
Onder het oude regime mocht de bevolking tegen betaling zijn meel in een gemeenschappelijke molen malen. Vandaar de vernieling door de revolutionairen.
Er moesten dus nieuwe en moderne molens gebouwd worden. Het is de enige molen aan de beek Dison, die nog over is in Jalhay.
Moulin à farine créé en 1840 par Charles-Guillaume Davignon sur le ru de Dison à la suite de la destruction des moulins banaux lors de la Révolution française. Ce moulin a fonctionné grâce à la force hydraulique jusqu’en 1945 pour être ensuite alimenté par un moteur diesel jusqu’en 1965.
En effet, sous l’ancien régime, les gens étaient obligés contre redevance, de faire moudre leurs grains au moulin “banal” ce qui explique leur destruction par les révolutionnaires. Ils durent reconstruire de nouveaux moulins, plus modernes.
Charles-Guillaume Davignon (1812-1893) organisa en 1844 la Société agricole et forestière de Jalhay.
Le Moulin de Dison, construit fin du 18ème siècle, est la propriété de la famille Verkenne depuis 1861. Il tournait grâce à une roue hydraulique à aube de 6m de diamètre et 1m de large. L’eau arrivait du dessus par un bac venant des étangs derrière (réserve d’eau déviée du ruisseau de Dison qui donna son nom au Moulin).
Le Moulin est de marque Pasteger. Les engrenages sont munis de dents, l’un en bois, l’autre en fer pour insonoriser et aussi pour le cas où un objet métallique arriverait entre les meules ; les dents en bois cassent et peuvent être remplacées. Les meules sont naturelles ou artificielles de 1.20m de diamètre et pèsent 700kg neuves. Elles doivent être retaillées environ tous les 3 ou 4 mois suivant utilisation.
La production est d’environ 100kg à l’heure avec la force hydraulique et environ 300kg à l’heure avec un moteur diesel.
Le Moulin a cessé de fonctionner par la force hydraulique en 1945 suite au manque d’eau ainsi qu’à la production trop faible et a cessé définitivement en 1965
Sources : Mireille Maas-Verkenne